Réseaux routiers

Le réseau routier mondial compte plus de 64 millions de kilomètres de routes ; les pays européens en totalisent environ 7 millions de km. Il s’agit du réseau de transport le plus étendu.

Scénariser, un prérequis à la performance de demain. Les réseaux routiers comptent ainsi de grandes quantités de voiries et d’équipements, hétérogènes et de durées de vie relativement longues. Leur maintien en bon état constitue, par conséquent, un défi en matière budgétaire et industriel. Les périodes de sous-investissements chroniques se paient cher : le rattrapage de la substance des infrastructures s’étale sur plusieurs générations et les conséquences socio-économiques sont élevées.

Il s’agit, par conséquent, de :

scénariser les effets du cadre budgétaire courant sur le moyen et le long terme, afin d’éclairer convenablement les politiques publiques en la matière ;
de hiérarchiser l’allocation des moyens à disposition en fonction de la valeur que produisent les infrastructures ainsi que leur état.

Faut-il privilégier les usagers de la route ou la productivité des chantiers ? Les gestionnaires de réseaux routiers sont confrontés à un volume croissant de travaux de renouvellement des voiries et des ouvrages d’art, engendrant une augmentation du nombre de chantiers à organiser sur les axes routiers. La répartition de la capacité entre ces travaux et le trafic nécessitent des arbitrages technico-économiques complexes.

Seule la projection fiable des besoins d’investissements permet d’identifier, à temps, de synergies entre les stratégies de renouvellement des familles d’ouvrages. Ces synergies permettent de combiner des chantiers et, ainsi, d’organiser de véritables sauts de performances tout en maîtrisant les coûts.

Comprendre et modéliser

Nous concevons des solutions intégrant la complexité, sans complication, de vos systèmes, que l’on parle de technique, d’organisation ou de compétences. Dans cet esprit, nous développons la plateforme de modélisation et de simulation de vos infrastructures : Eqylibr^®.

Mobiliser et capitaliser les expertises

Nous valorisons les expertises de vos équipes et pérennisons leurs savoirs métier par le biais de modèles digitaux intégrés dans les outils d’asset management créés sur mesure (dans la suite Office^® par exemple) ou des outils du marché (GMAO, Eqylibr^®, etc.).

Conseiller et transformer

Nous vous conseillons en toute transparence et générons un environnement favorable à l’évolution de vos organisations (change management) grâce à la transmission de notre savoir-faire, la mise à disposition de nos outils numériques et la mise en œuvre de programme d’accompagnement au changement.

Du chemin de fer au routier…

Nous sommes reconnus et œuvrons depuis plus de 20 ans auprès des réseaux de transports publics de dimensions nationale et internationale.

Les prémices de l’activité d’IMDM datent de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et de son laboratoire des transports. Nous sommes reconnus pour nos audits sur l’état des réseaux ferrés nationaux desquels nous avons tiré une méthode adaptée aux infrastructures routières.

Cette méthode a été appliquée, notamment, à l’audit du réseau routier national non concédé français, réalisé en 2018 ; après l’évaluation de l’état des infrastructures, nous avons défini plusieurs trajectoires d’investissements puis évalué les effets en termes de risques sur la performance des réseaux.

Nous réalisons des missions au service de gestionnaires de réseaux routiers : optimisation des stratégies de gestion des infrastructures et des ouvrages, audit de la gestion de la sécurité, accompagnement et formation en matière d’asset management et d’audit de certification ISO 55’000.

Nos modèles de cycle de vie et notre plateforme digitale d’asset management sont utilisés dans le cadre de ces missions. Nos résultats sont utilisés dans le cadre de négociations contractuelles entre les gestionnaires d’infrastructures et les autorités à l’origine du financement des infrastructures.

Nous accompagnons également les gestionnaires de réseau routier dans l’amélioration de leur pratique de gestion d’actifs industriels, selon les préceptes de l’asset management (ISO 55’000).